Riche en événements l'actualité des années 1960-1969! En 1960, le 24 janvier d'énormes manifestations se déroulent à Alger en faveur du maintien de la France dans ce pays. L'ampleur du mouvement incitera le général de Gaulle à se rendre en mars, à Alger où il proclamera: «L'Algérie algérienne est liée à la France!»

Mais, le 27 janvier 1960, le gouvernement belge prend une décision importante: il accordera son indépendance au Congo, le 30 juin de cette année-là.

En mai 1960, Brejnev devient président de l'URSS et grosse nouvelle : le 23 mai le colonel SS. Eichmann, bourreau des Juifs, est enlevé en Argentine par la police secrète d'Israël. Au Congo, le 23 juin 1960, Lumumba forme le gouvernement et Kasavubu est nommé président de la république qui prend le nom de Zaïre.

Le 6 juillet des troubles graves éclatent au Zaïre et le Katanga se proclame indépendant. Son leader, c'est Moïse Tshombé.

C'est en 1960 aussi, le 8 novembre, que John F. Kennedy est élu président des USA où il lance une politique de progrès sociaux et économiques.

En février 1961, Lumumba est assassiné, le 13, au Katanga où il était prisonnier. Au printemps de 1961 se multiplient en France et en Algérie les attentats perpétrés par l'O.A.S. qui groupe les partisans du maintien de la présence française en Algérie. En avril, on apprend que le cosmonaute soviétique Gagarine, le premier homme dans l'espace, a tourné 99 minutes autour de la terre.

En août 1961 commença, à Berlin, la construction du mur qui coupe en deux l'ex-capitale du Reich. Un mois plus tard, au Katanga les combats font rage entre les troupes de l'ONU et les gendarmes katangais.

Mais le 21 décembre, Moïse Tshombé acceptera que le Katanga soit réintégré dans la république du Zaïre.

Le 3 juillet 1962, de Gaulle reconnaît officiellement l'indépendance de l'Algérie. M. Pompidou est devenu premier ministre à Paris dans des circonstances difficiles. Entre les U.S.A. et Cuba la tension est vive. Son motif: la présence de bombardiers soviétiques dans l'île. Mais le 20 novembre 1962, Fidel Castro accepte le départ de ces avions. [...]