A en juger par les apparences, il ne se passait rien. C'était la « drôle de guerre », ce long temps mort entre la chute de la Pologne, à la fin de septembre 1939, et le dur réveil du 10 mai 1940. Mais il faut se méfier des eaux dormantes. Tout se jouait dans la coulisse. Une trentaine de fois, Hitler a voulu rompre la trêve que le mauvais temps lui imposait. Vingt-six fois, ses intentions ont été dévoilées. C'est l'histoire à peine croyable et pourtant véridique de ces avertissements que Jean Vanwelkenhuyzen raconte. Il pénètre au cœur de l'opposition allemande. Pour la première fois apparaît clairement, documents à l'appui, ce qu'elle a tenté de faire. L'action rebondit d'une capitale à l'autre. Les dessous de la « drôle de guerre » transportent le lecteur de Berlin à La Haye, à Bruxelles, à Paris, à Londres, à Rome et même à Copenhague, à Stockholm et à Oslo, voire à Madrid. Les personnages les plus importants de l'époque apparaissent en pleine lumière, de Hitler à Churchill, en passant par Léopold III, Reynaud et Pie XII. Révélations et rebondissements se succèdent. Une narration qui vaut un roman et qui, cependant, est l'œuvre d'un historien rigoureux. La réalité, une fois de plus, dépasse la fiction.
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