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« Historique du 1st Belgian Armoured Car Regiment, Régiment blindé «Cavalerie» 16 décembre 1944 - 8 mars 1946 »
Broché / 246 pages / édition de 1995
langue(s) : français
éditeur : J. Dieu-Brichart
dimensions : 210 (h) x 140 (l) x 18 (ép) mm
poids : 435 grammes
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Si l’histoire de l’Escadron Blindé des Forces Belges en Grande Bretagne a fait l’objet de divers ouvrages, (x) celle du Régiment Blindé “Cavalerie” est moins connue bien quelle ait une place appréciable dans la vie de notre Arme.
Deux raisons peuvent expliquer cette carence:

- son existence fut éphémère: du 16 décembre 1944 au 8 mars 1946.

- aux yeux de certains, sa dénomination pourrait laisser planer un doute quant à son rattachement aux “Traditions” alors qu’une Dépêche Ministérielle du 7 février 1945 spécifie clairement que ce Régiment était le gardien des Traditions de la cavalerie motorisée.

Escadron A: Libération - Traditions de l’escadron d’Autos Blindées des Forces Belges en Grande Bretagne.

Escadron B: Namur 1914 - Tradition du 1er Lanciers.

Escadron C: Reigersvliet 1918 - Traditions du 1er Chasseurs à cheval.

Escadron D: Burkel 1918 - Traditions du 1er Guides.

La tentative, respectable en soi, de l’appeler “1er Hussards” ne fut jamais officialisée et l’insigne du béret créé et porté par le Régiment ne fut pas homologué.

A la suite d’une question posée en 1988 par le Lieutenant Colonel BEM Hausman, Chef de Corps du 1er Guides de l’époque, le Lieutenant-Colonel Hre. BEM Brabant, chargé de mission au Musée Royal de l’Armée a rassemblé, avec l’aide du Centre de Documentation Historique, les références officielles existantes relatives à l’organisation, à l’ordre de bataille des Officiers et à la chronologie des faits.

Le regretté Commandant (R) Hre Conrad Iweins de Wavrans avait proposé d’y ajouter une “Chronique impertinente du 1er Hussards”... Il n’en a malheureusement pas eu le temps.

Deux ans plus tard, quelques jours avant sa mort, le Lieutenant-Colonel Comte d’Oultremont qui fut un des “piliers” du Régiment, put mettre la dernière main au dossier qu’il avait rassemblé sur l’Escadron A.

En 1991, des conversations informelles avec quelques anciens ont fait naître le projet de rédiger un historique qui serait composé d’une part, du plus grand nombre possible de données officielles et, d’autre part, de diverses relations rédigées par des anciens et qui refléteraient l’ambiance, l’état d’esprit et la vie quotidienne du Régiment.

En effet, si le premier aspect a son importance au point de vue de la rigueur historique d’un document qui sera déposé dans les archives des différents organismes militaires, le second est primordial pour garder la trace du niveau de recrutement, de la motivation inégalée ainsi que du vécu quotidien de ces quelques centaines de volontaires qui, ont suivi un entraînement accéléré et exigeant dans l’espoir de porter l’estocade finale au régime nazi.

Cet historique se compose donc:

- d’une partie technique reprenant les structures principales, chronologie du Régiment, organisation d’un Escadron et du Régiment, matériel, uniformologie, pertes.

Cette partie se termine par un essai de reconstitution d’Ordres de bataille d’Escadron et d’un recueil de quelques photos ou caricatures typiques.

- d’une synthèse des souvenirs émanant d’une vingtaine d’anciens de tous grades rédigées par la plume alerte et talentueuse de Philippe Cruysmans et relatant les impressions, les réactions, les activités journalières ou des anecdotes caractéristiques.

Le lecteur en retirera peut-être l’impression que cette période fut une équipée de franche rigolade et de comique troupier. Il doit cependant se garder d’en faire une conclusion car - comme l’explique l’épilogue - la motivation de ces volontaires et un entraînement très exigeant ne peuvent être mis en doute mais le contre-coup de l’occupation du territoire ennemi et de la fin d’une guerre à laquelle ils n’ont pas pu participer activement s’exprima parfois par un défoulement de grandes vacances dont ils avaient été privés pendant cinq ans.

Cet ouvrage est certainement imparfait et l’indulgence du lecteur est sollicitée pour les inéluctables omissions, inexactitudes et imprécisions.

Il comble néanmoins une lacune dans notre Historique militaire. Il rappelle surtout le souvenir de ceux qui sont morts en service commandé à cette époque, de ceux qui ont disparu depuis lors et aussi l’engagement de tous ceux qui ont servi sous le béret noir entre décembre 1944 et décembre 1945.
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