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Verviers en cartes postales anciennes
Cartonné / 116 pages / édition de 1972
langue(s) : français
dimensions : 151 (h) x 208 (l) x 11 (ép) mm
poids : 320 grammes
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Permettez-nous de vous présenter notre „Bonne Ville de Venders”, pour qui La Bibliothèque Européenne a eue la délicate attention de nous solliciter,, afin de faire revivre le passé ,,du nosse bon Vf Trô du Vervi”, par la carte postale.

On peut penser que l’habitation du site de Venders remonte à la nuit des temps. Les trouvailles d’outillages préhistorique du „Trou des Sottais” à Renouprez, en sont un témoignage. Ce site fut habité durant tout le paléolithique du Moustérien au Magdalénien. Il faudra attendre l’époque romaine pour que d’autres documents signalent l’établissement d’une „Villa” sur le site qui englobe aujourd’hui l’hôtel de ville -Summa Villa - et Sommeleville. Des vestiges romains furent retrouvés en son sous-sol et sont la propriété du musée communal.

Quant à l’ethnologie du nom Venders, l’érudit philologue verviétois Jules Feller, fait remarquer que „Viroviacus” désigne le fond d’un Gallo-romain où d’un Gaulois nommé „Virovius” et qu’il tient „Ver-viers” pour une création en langue celtique gauloise et de l’époque gallo-romaine. L’origine de la forme gallo-romaine de ce nom „Viroviacum”, semble être le celtique „Verovos”, excellent. Il faudrait donc traduire „Venders” par „la très bonne terre”.

Le passé industriel de Venders remonte au lOè siècle. A cette époque, il y a avait dans la région de petites mines de fer (Minières). Actuellement, existe toujours la rue du Marteau, qui doit vraisemblablement son nom du fait qu’il y avait là, une usine à marteau.
Bien que faisant partie d’un triangle reliant entre-elle les importantes cités d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne et de Maestricht en Hollande, Verviers, ne fut qu’un petit village ignoré du marquisat de Franchimont, jusqu’au 15è siècle, époque, où ses habitants créèrent chez eux l’industrie drapière. Dès lors, le pauvre petit village prospéra singulièrement.

En 1418, Jean de Bavière, archevêque de Cologne, évêque et prince de Liège, de passage à Verviers, admira, dit-on, les vieux chênes qui s’y trouvaient, et dit en allemand, en les voyant: „alten grun” (vert et vieux) en patois Vervf. Un édit impose cette expression l’année suivante. En 1651, un édit du prince Maximilien de Bavière, érige Verviers au rang de „Bonne Ville”.

Cette ville nouvelle ne cesse de devenir plus importante et plus vivante, jusqu’à dépasser en importance Theux, qui était le chef-ban du marquisat de Franchimont.

Amis lecteurs, voici en quelques mots les origines de notre ville de Verviers. Il est évident, que nous ne saurions être complet en 116 cartes postales. Nous souhaitons qu’en feuilletant ce livre, que les uns prennent plaisir à revivre les temps heureux qu’ils ont connus, chez les autres, les jeunes, qu’ils apprennent à connaître l’ancien Verviers, qu’ils ignorent dans la plupart des cas.
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