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Art religieux de la région de Verviers
par Collectif
« Catalogue de l'exposition 14 septembre / 27 octobre 1968 »
Broché / 58 pages / édition de 1968
langue(s) : français
dimensions : 230 (h) x 187 (l) x 5 (ép) mm
poids : 170 grammes
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L'exposition d’« Art religieux de la région de Verviers », présentée du 14 septembre au 27 octobre 1968 au Musée communal des Beaux-Arts, est la troisième du genre organisée en notre ville.

En 1938, à l’occasion du centenaire de la consécration de l'église Saint-Rema-cle, une exposition d’art religieux, installée dans les locaux de l'Institut Sainte-Claire, réunissait cent trente pièces provenant des paroisses de la ville et des communes limitrophes (Andrimont, Dison, Ensival, Heusy, Stembert), ainsi que de la Commission d'assistance publique locale. Elle constitua, à l'époque, une véritable révélation pour le grand public, qui ignorait généralement l'étendue de nos richesses dans ce domaine.

En 1951, lors des fêtes du tricentenaire de l'admission de Verviers au rang des Bonnes Villes de la Principauté de Liège, diverses expositions furent présentées dans les locaux de l'Athénée royal et l'une d’entre elles était consacrée à nos trésors d'art religieux. Groupant quatre-vingts pièces, elle rééditait, avec moins d'ampleur et quelques variantes, celle de 1938.

Depuis dix-sept ans, aucune exposition de ce type n’a plus eu lieu en notre ville de Verviers (1). Par contre, Sta-velot, en 1965 (« Trésors des abbayes de Stavelot-Malmedy et dépendances ») et Val-Dieu, en 1966 (« Trésors d’art de l’abbaye Notre-Dame du Val-Dieu »), attiraient à nouveau l’attention sur le patrimoine artistique à caractère religieux de nos contrées. La première de ces expositions rassemblait, en majeure partie, des œuvres provenant des paroisses du sud de notre arrondisse-
ment (plus celles de quelques églises de la région verviétoise); la seconde, elle, réunissait, à côté des collections propres de l’abbaye, des pièces originaires des paroisses du Pays de Herve. Dès 1963, le comte J. de Borchgrave d’Altena, conservateur en chef honoraire des Musées royaux d’Art et d’His-toire, et R. Quoilin, conservateur des Musées communaux de Verviers, avaient entrepris de préparer une nouvelle exposition consacrée à l’art religieux de notre région. Ils visitèrent ainsi une vingtaine d’églises et prirent de nombreuses notes. Ce travail de prospection fut malheureusement interrompu par le décès inopiné de Roger Quoilin (janvier 1965).

L’idée d’une telle exposition fut relancée fin 1966 et, d’emblée, le Collège échevinal de la Ville de Verviers, ainsi que la Commission administrative des Musées communaux donnaient leur appui à ce projet. De son côté, le Ministère de la Culture française acceptait, lui aussi, d’apporter une aide très précieuse aux organisateurs, notamment en ce qui concerne l’édition du catalogue.

Le premier problème qui se posa aux membres du Comité organisateur fut de déterminer le cadre de l'exposition, le nombre de paroisses à y inclure. Contrairement aux expositions de Sta-velot et du Val-Dieu, où les organisateurs se trouvaient, dès l’abord, devant un contexte historique précis, les termes « région de Verviers » (si l'on entend par là notre ville et les localités situées sur son pourtour) ne correspondent à aucune entité historique déterminée (2). On prit la décision d’adopter une aire géographique ayant
Verviers pour centre et comprenant les doyennés de Verviers, de Dison-Lim-bourg et de Spa (partim). Remarquons à ce propos que l’exposition de Verviers constitue, grosso modo, une sorte de trait d’union entre celles de Stave-lot et du Val-Dieu, la première ayant concerné essentiellement la partie sud de notre arrondissement et la seconde, la partie nord.

D'autre part, les organisateurs décidèrent également de limiter jusqu'à une époque donnée le choix des pièces devant figurer à leur exposition; on ne retint que des œuvres antérieures au XIXe siècle qui, dans leur quasi-tota-lité, relèvent du gothique, du Renaissance ou du baroque (3). Ajoutons cependant que Ton trouve dans nos églises, notamment pour la période romantique, des pièces d'un intérêt certain, qui pourraient du reste faire l'objet d’une exposition ultérieure.

Comme chacun s'en rendra compte, l'orfèvrerie et la sculpture religieuses sont le plus largement représentées dans le cadre de cette exposition. C’est pourquoi les deux chapitres introductifs qui suivent ces notes préliminaires leur sont consacrés et nous n'anticiperons pas sur les propos de leurs auteurs. Les ornements liturgiques occupent, eux, une place plus restreinte certes, mais comportent cependant des pièces d’une qualité exceptionnelle, provenant de l’église Saint-Joseph à Verviers et de l’église Saint-Fiacre à Dison. La peinture, pour sa part, n’est représentée que par quelques œuvres : nos églises, il faut bien le dire, ne possèdent pas de tableaux que l'on pourrait qualifier de grande classe.

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