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Le parc de Wespelaar : Le jardin anglais en Belgique au XVIIIe siècle
Relié / 166 pages / édition de 2001
langue(s) : français
dimensions : 280 (h) x 225 (l) x 21 (ép) mm
poids : 1135 grammes
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Le domaine de Wespelaar, village situé en Brabant flamand, non loin de Bruxelles, entre Louvain et Malines, était autrefois une seigneurie, relevant du duc de Brabant, qui en était en même temps titulaire.

Les origines de cette seigneurie sont obscures et complexes, mais elles ont été éclairées par M. Roger Casteels dans son histoire du domaine de Wespelaar, publiée en 1997, ouvrage auquel le présent historique se réfère fréquemment.

La seigneurie de Wespelaar résulte de la fusion progressive de plusieurs fiefs et d'autres biens.

On trouve comme possesseurs, au XIIIe siècle, les sires d'Overbeke, qui prirent le nom de Wespelaar, puis les familles De Gheytere, van Erpe, Uuter Limmingen et de Harchies, dont Jeanne de Harchies, épouse de Charles de Carondelet, vicomte de Harelbeke, laquelle décéda en 1607; leur pierre tombale, chargée d'armoiries, se voit encore en l'église de Wespelaar. La seigneurie - toujours tenue en engagère, c'est-à-dire une sorte d'usufruit - fut reprise par leur fille Françoise, épouse de Jean du Chasteler, vicomte de Bavay, puis par un fils de ceux-ci, Pierre du Chasteler, qui acheta en 1644 le restant de la seigneurie au roi d'Espagne, qui en était titulaire comme duc de Brabant. Le tout, comprenant haute, moyenne et basse justice, passa ensuite à sa fille Anne Caroline, qui s'allia en 1682 à Alexandre Othon, comte de Vehlen. Ils vendirent Wespelaar en 1686 à Jean-Baptiste, marquis de Spinola, prince de Vergagna près de Gênes 2, qui fit aussitôt rénover le château. Ses deux filles, établies à Paris, - Marie-Anne, épouse de Philippe Mazarini-Mancini, duc de Niver-nois, et Marie-Thérèse, épouse de Paul Edouard Colbert, duc d'Estouteville - en héritèrent en 1723 et c'est la seconde qui reprit la seigneurie de Wespelaar dix ans plus tard, pour la céder en 1735 à la famille du grand négociant Proli.

Celui-ci, Pietro Proli, né près de Milan en 1671, avait dans sa jeunesse rejoint à Anvers son père, qui s'y était établi comme négociant. Ayant repris cette maison, Pietro l'avait hissée au premier rang du pays par des opérations de banque et de commerce international, et cette ascension avait été marquée par l'octroi de lettres patentes de noblesse.

Sa veuve, Aldegonde Pauli (à l'origine Pauwels), acheta en 1735 la seigneurie de Wespelaar - environ 130 hectares - pour elle et leurs enfants 3, parmi lesquels le cadet, Charles, allait reprendre la maison d'affaires d'Anvers, tandis que l'aîné, Balthazar, devait s'établir à Bruxelles, ayant été nommé receveur général des Finances des Pays-Bas autrichiens - à cet effet, sa mère donna d'ailleurs [...]
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