livres. lus. approuvés.
Bienvenue chez Bibliomania, le spécialiste en ligne du livre de seconde main
FR  •  NL
Panier
0
150 ans de Chemin de Fer à Arlon (Exposition au Musée Gaspar du 25 octobre 2008 au 12 avril 2009)
par Collectif
Broché / 192 pages / édition de 2008
langue(s) : français
collection : Bulletin trimestriel
numéro : 84 3/4
dimensions : 240 (h) x 160 (l) x 7 (ép) mm
poids : 235 grammes
Cet ouvrage n'est
pas disponible
actuellement sur
Bibliomania
L’inauguration du Grand Luxembourg en 1858

En Angleterre où il a vécu une quinzaine d’années, Léopold, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, a suivi les essais de la locomotive de Stephenson et la création de la première ligne régulière de Manchester à Liverpool. Devenu roi des Belges, il ne ménage pas ses efforts pour doter son royaume d’un réseau de chemins de fer. Des ingénieurs belges sont envoyés Outre-Manche. En 1833, lors de son discours du trône, Léopold recommande aux Chambres la construction d’un réseau ferroviaire.

Les opposants ne manquent pas car l’arrivée de la locomotive risque de sonner le glas de la race chevaline et des nombreuses professions qui en vivent. Le danger représenté par une vitesse pouvant atteindre 30 kilomètres à l’heure n’est pas pris à la légère. Tous ces arguments ne peuvent pas avoir raison de la détermination du roi et de son ministre de l’Intérieur Charles Rogier.

Le 5 mai 1835 a lieu l’inauguration d’un premier tronçon entre Bruxelles et Malines. La Belgique possède le premier railway du continent II n’y a que trois locomotives mais elles fascinent les Belges. En moins de trois mois, 163.482 billets sont vendus. Très vite, la toile du chemin de fer se tisse sur l’ensemble du territoire à l’exception du sud du pays. En 1839, il y a en Belgique 82 locomotives et 835 wagons. Ils ont déjà transporté sept millions de personnes.

Formidable stimulant pour l’économie, le réseau ferroviaire réveille l’industrie belge et lui permet de se développer. Mais les travaux sont coûteux et le Luxembourg se demande s’il pourra jamais profiter de ce progrès. Au gouvernement, on s’interroge sur les chances réelles de voir un chemin de fer traverser une région aussi accidentée. Mais un Luxembourgeois y croit dur comme fer.

Victor Tesch et le chemin de fer luxembourgeois

Né à Messancy en 1812, docteur en droit, Victor Tesch mène une carrière à la fois brillante et fulgurante d’avocat, de journaliste, de conseiller communal d’Arlon, de conseiller et vice-président du Conseil provincial. Principal rédacteur de LÉcho du Luxembourg, journal fondé en 1836, il en devient le propriétaire en 1848. Cette même année, il est élu à la Chambre des Représentants comme député libéral de l’arrondissement d’Arlon. Il le restera sans interruption jusqu’à sa mort, en 1892.

Victor Tesch est persuadé que la physionomie du Luxembourg va profondément changer durant la seconde moitié du XIXe siècle. Grâce aux gisements [...]
rechercher des articles similaires par thème: