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Les Médailles. Reflets de la vie spadoise
Broché / 120 pages / édition de 2016
langue(s) : français
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 7 (ép) mm
poids : 530 grammes
DISPONIBLE
très bon état
29,95 EUR
référence : 1018919
Tous les prix incluent la TVA
Le guide que vous avez en main souhaite faire connaître au lecteur un maximum de médailles spadoises, liées directement ou indirectement à la ville ou aux activités qui s'y sont pratiquées.

L'idée de ce catalogue vient de M. Henri Pottier, Spadois d'origine, ingénieur de profession et numismate de haut vol, spécialiste des monnaies byzantines, qui a par ailleurs assuré la rédaction du texte en collaboration avec la conservatrice du Musée de la Ville d'eaux, Marie-Christine Schils.

Il avait souhaité, en effet, faire paraître à l'occasion de l'exposition temporaire du musée, consacrée en 2016 à la médaille, un volume, le plus complet possible sur ce sujet jamais traité auparavant chez nous.

Cet ouvrage remarquable de 120 pages présente chronologiquement les médailles par catégories : médailles datées, non datées, non illustrées, médailles liées à la reine Marie-Henriette et à Pierre le Grand, plus un chapitre consacré au sculpteur spadois Frans Van Ranst.

L'ouvrage se termine par des commentaires socio économiques montrant qu'au-delà de sa valeur esthétique la médaille est tout autant, sinon d'abord, un témoignage historique d'une rare qualité.

Comme l'estampe, la médaille est un art discret, relativement peu connu, presqu'éso-térique, dont les spécialistes eux-mêmes s'accordent à dire qu'il est malaisé de le définir avec précision, d'autant que, comme l'estampe, il utilise un vocabulaire spécifique : coin, flan, frappe, passe, balancier,... pas toujours compréhensible pour le profane.

Michel Pastoureau, dans son Histoire de la Médaille, parue aux éditions de la Bibliothèque Nationale, donne cette définition «c'est un disque de métal dont l'avers [l'endroit] reproduit l'effigie d'un personnage et dont le revers est constitué par une figure ou une scène plus ou moins allégorique ».

Cette définition est évidemment loin de s'appliquer à tous les cas, surtout à partir du XXe siècle où cet art évolue rapidement.

« Par rapport à la monnaie, avec laquelle on la confond parfois tant leurs techniques sont proches, la médaille n'a aucune valeur d'échange, son rôle économique est nul. C'est avant tout un objet d'art », dit encore Pastoureau, « dont la fabrication ne répond pas seulement à des intentions esthétiques mais aussi à un but commémoratif, historique, politique ou religieux».

L'origine de la médaille proprement dite date du début de la Renaissance italienne. Le premier médailleur digne de ce nom fut le peintre véronais Pisanello (1397-1455). L'art de la médaille se répandit ensuite rapidement en Europe.

« L'honnête homme», comme on disait encore récemment, connaît peu de noms de médailleurs, s'ils n'ont pas exercé une autre activité artistique, peintre ou plus souvent sculpteur: Durer, Germain Pilon à la Renaissance, et David d'Angers au début du XIXe siècle, par exemple.

Un des meilleurs médailleurs du règne de Louis XIV fut le Liégeois Jean Varin, qui connaît une célébrité locale davantage due aux hôtesses de la rue qui porte son nom qu'à la finesse de son art.

Et à Spa, nous connaissons mieux Pierre de Soete par une de ses sculptures, le monument au Maréchal Foch de l'avenue Reine Astrid, que par ses médailles, dont une épreuve d'artiste est présentée à l'exposition du musée.
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