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L’Orfèvrerie de la Cité de Londres / Goud en Zilver van de City of London
par Collectif
« Europalia 1973 Great Britain »
Broché / 172 pages / édition de 1973
langue(s) : français
éditeur : Europalia
dimensions : 300 (h) x 211 (l) x 20 (ép) mm
poids : 880 grammes
DISPONIBLE
très bon état
14,95 EUR
référence : 1012032
Tous les prix incluent la TVA
L’orfèvrerie britannique est, pour de multiples raisons, à peu près unique au monde. L’art des orfèvres de Grande-Bretagne a pu s’exercer sur une très longue période et, parce que ce pays n’a heureusement pas connu beaucoup de guerres civiles ni de révolutions sur son territoire, un grand nombre de pièces ont pu être conservées depuis les deux grandes périodes de destruction : la Grande Rébellion sous Olivier Cromwell, au milieu du XVIIème siècle, suivie, après la restauration de la monarchie, par le Grand Incendie de Londres, en 1666. Le système des poinçons de contrôle permet de dater et de localiser avec une certaine précision les pièces d’orfèvrerie britannique. En général, le peuple britannique s’est consacré à l’embellissement de ses foyers plus que, comme sur le continent, à celui de grands palais et de châteaux. De ce fait, l’orfèvrerie britannique est d’une agréable diversité d’inspiration et de style. Plus important encore, surtout pour cette exposition, il a été — et il est encore — de tradition en Grande-Bretagne, de faire exécuter des pièces d’orfèvrerie pour commémorer des évènements marquants — mariage ou anniversaire, départ ou arrivée d’un grand personnage, manifestation de l’une ou l’autre institution importante. Quelques-unes des plus belles pièces exposées à la Maison du Roi ont été soit offertes à des Guildes de la Cité de Londres par un grand personnage ayant occupé un poste élevé, soit commandées par une Guilde elle-même pour marquer un épisode de son histoire.

Le but principal de l’exposition n’est cependant pas de montrer le rapport de ces pièces avec l’histoire mais leur beauté. L’orfèvrerie ancienne britannique est recherchée par les collectionneurs du monde entier. Les orfèvres britanniques, créateurs comme artisans, ont atteint, dans leurs œuvres, une dignité dans la simplicité qui a probablement exercé, sur le goût des continentaux, une influence plus grande que, par exemple, la peinture et la céramique britanniaues. Et cet artisanat est probablement, à l’heure actuelle, plus actif en Grande-Bretagne que dans n’importe quel autre pays d’Europe : un magnifique exemple de la qualité de ses œuvres et le nouveau bol exécuté par Gerald Benney et généreusement offert à la Ville de Bruxelles par la Barclay’s Bank International Ltd, pour célébrer «Europalia». C’est la première fois que cette œuvre est exposée. Nous espérons que sa provenance en fera une addition appropriée au Trésor de Bruxelles, cette ville qui est maintenant le forum d’un grand nombre de manifestations internationales.

Les «City livery companies» (compagnies en livrée, corporations ou guildes), dont les prêts constituent la majeure partie de cet ensemble, ont été, depuis le Moyen-Age, l’équivalent des guildes formées alors dans toute l’Europe. Les admirateurs de Wagner les connaissent par Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg; à Florence les touristes découvrent la richesse des confréries à Or San Michèle; plus près de nous, la gloire de Bruxelles est sa Grand’Place bordée par les Maisons des Corporations, telle celle des Brasseurs. Toutefois, sur le continent, presque toutes les corporations ont été abolies par les guerres et les révolutions. Ce n’est qu’en Angleterre, et principalement à Londres, qu’elles existent encore et poursuivent leurs activités. Au Moyen-Age, quand la plupart de ces guildes se sont développées, eues étaient, dans une certaine mesure, des confréries à caractère religieux; les orfèvres, par exemple, avaient pris pour patron saint Dunstan (un des plus grands archevêques de Canterbury; il avait lui-même travaillé comme artisan); ils le vénéraient dans sa chapelle de la cathédrale Saint-Paul, profitant de toutes les occasions pour porter sa statue en or, enrichie de pierreries, soit en procession à la chapelle, soit dans les ...
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