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Histoire de la Ville et du Ban d'Andenne
par A. Melin
Broché / 360 pages / édition de 1991
langue(s) : français
dimensions : 240 (h) x 155 (l) x 22 (ép) mm
poids : 790 grammes
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L’épigraphe, placée en première page de ce livre, montre bien l’esprit qui l’a inspiré. L’amour de la patrie n’est que l’extension de l’affection particulière pour le sol natal par laquelle il a débuté dans le cœur de l’enfant. C’est un profond attachement à sa petite ville, la vieille cité de Sainte-Begge, qui a amené l’auteur, il y a plus de vingt-cinq ans, à faire ses premières recherches.

En abordant l’étude des siècles passés, il a éprouvé les joies du voyageur qui — récompense des fatigues de la marche — découvre à chaque instant des horizons nouveaux. Les documents abondaient; les notes se sont accumulées; et nombreux sont les amis qui ont bien voulu lui dire qu’il devait faire partager à ses concitoyens le plaisir qu’il avait goûté au cours de ses explorations dans le passé. C’est près de deux mille ans de l’histoire de notre ville qu’il livre aux Andennais; c’est vers nos ancêtres les plus éloignés qu’il les conduit. Puissent ces pages, en faisant mieux connaître notre antique cité, lui attacher davantage les cœurs de ses enfants et, par suite, augmenter chez tous l’amour de la patrie !

Ce travail, assez ardu en ce qui concerne les siècles passés, est devenu singulièrement périlleux lorsqu’il a fallu rappeler les faits récents et mettre en scène des personnages connus. L’auteur ose espérer que, comprenant cette difficulté, on ne lui reprochera pas d'avoir manqué d’objectivité. Il a rapporté les faits tels qu'il les a puisés aux sources, manuscrites ou imprimées, qu’il a eues à sa disposition. La vérité est ce qui est, et non pas ce qui flatte nos secrètes pensées ou nos intimes aspirations. Ce ne serait pas écrire l’histoire que de faire un triage dans les faits pour ne retenir que ceux qui peuvent plaire à tout le monde. On ne peut exiger de l'auteur que de les exposer sans parti pris.

Nous avons cherché à intéresser, à donner des faits une relation vivante. Pour le lecteur non spécialisé, trop de livres d’histoire sont tout simplement ennuyeux, uniquement à cause de l'érudition qui s’y étale. Nous avouons n’avoir eu aucune peine à éviter cet écueil! Nous regardons tous nos concitoyens comme aussi épris que nous du passé de notre ville; et l’empressement — si remarquable et si touchant chez les déracinés de notre sol — qu’ils ont mis à souscrire à ce livre, nous confirme dans cette idée. Aussi, c’est avant tout pour eux que nous [...]
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