Importante composante de la vie bruxelloise notamment sous ses aspects sociaux, économiques et culturels, la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (S.T.I.B.), exploitante du réseau de transports en commun urbains de la région, se devait de participer aux manifestations marquant le millénaire de la fondation de la capitale.

L'Idée d’organiser des expositions fut retenue dans le double but de participer activement à l’évocation du millénaire en montrant au public l’évolution des moyens de transport utilisés au cours des âges, et de mieux faire connaître le réseau actuel des transports en commun.

Ce double objectif impliquait de choisir pour ces expositions une évocation historique et de les situer dans les Installations de la société.
C’est ainsi que la S.T.I.B. a mis sur pied les deux expositions suivantes :

- «MILLE ANS DE TRANSPORT A BRUXELLES» qui se tient du 30 avril au 30 septembre, à la station de métro «Anneessens» à Bruxelles,

- «CENT ANS DE TRAMWAYS URBAINS A BRUXELLES» qui se tiendra du 28 avril au 30 septembre, au dépôt de l’avenue de Tervueren, à Woluwe-Salnt-Plerre.

Elles permettront aux Bruxellois - et aux visiteurs qu’ils espèrent nombreux - de découvrir une facette~assez peu connue de l’histoire locale.

Dues à l’enthousiasme d’une équipe composée exclusivement de membres du personnel de la S.T.I.B. - que je ne puis citer ici, mais que je remercie et félicite chaleureusement - ces expositions ne prétendent pas être une approche rigoureusement historique ni même retracer toute l’histoire des transports à Bruxelles; elles offrent plus modestement l’occasion de méditer sur les surprises et les paradoxes de cette histoire.

Sans vouloir dévoiler au visiteur les découvertes qu’il pourra y faire, grâce à l’obligeance de MM. les Conservateurs en chef des musées royaux d’Art et d’HIstoire et de la Bibliothèque royale que je remercie bien sincèrement, il convient néanmoins de se rappeler que Bruxelles a pris naissance à la rencontre d’une rivière - bien modeste en l’occurrence - et d’une route, et qu’il n’est donc pas étonnant que son développement ait été fondamentalement lié aux moyens de locomotion.

C’est une surprenante histoire que celle des transports !

Pendant des siècles, la ville a été freinée dans son expansion par l’indigence de ces moyens ou leur caractère rudimentaire. Car il a fallu attendre très longtemps avant que la roue à rayons se substitue à la roue pleine, avant que la voiture obtienne la priorité sur les animaux de bât, avant que les chemins de roulement - rues et artères - s’améliorent sensiblement.