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Pipes et Tabacs en Bretagne autrefois
Cartonné / 122 pages / édition de 1977
langue(s) : français
éditeur : SODIM
dimensions : 285 (h) x 203 (l) x 14 (ép) mm
poids : 693 grammes
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Le tabac n’a pas de patrie et la description de l’écrivain méridional est riche et pleine de sève. Elle parcourt le corps à la manière d’un voluptueux frisson. Car, dans sa simplicité apparente, cet humble objet qu’est la pipe en terre possède d’étranges vertus et d’indéfinissables sensations naissent des retrouvailles du végétal et du minéral à la faveur de la combustion d’herbes odorantes...

Ces mérites ont été appréciés par les hommes depuis bien longtemps et compte tenu du caractère symbolique de « porte-feu » individuel, il est incontestable que l’usage de la pipe est apparu sur notre continent très antérieurement à la découverte des Amériques; des quantités notables de ces accessoires ont, en effet, été observées dans des vestiges de civilisations celtiques, ils portent le nom de « pipes danoises » en Irlande et dans d’autres provinces nordiques. Il est également prouvé que les Gallo-romains utilisaient des pipes de fer battu à l’aide desquelles ils aspiraient la fumée de plantes aromatiques; quelques débris ont été découverts aux environs de Dieppe en 1845.

Au Mexique, l’un des véritables pays d’origine du tabac, un temple Maya de Palenque a révélé un bas-relief représentant un vieux prêtre fumant la pipe lors d’une cérémonie rituelle. Mais c’est en 1492 que deux des marins de Christophe Colomb aperçurent pour la première fois(?) des indigènes de l’île de « Guanahani » expulsant par la bouche la fumée d’un rouleau de feuilles qu’ils nommaient Tobaco. Le moine Ramon Pavie remarqua en 1493 du tabac planté à Saint-Domingue, et un autre compagnon de Colomb : Hernandez de Oviedo, s’exhiba un jour devant un équipage étonné, en fumant le tabac à la manière indienne.

Les Espagnols du Mexique nommaient aussi Tabacos des portions de roseaux percés, longs de deux à trois pieds, qu’ils remplissaient de tabac, d’ambre liquide, d’épices etc. Ces roseaux étaient allumés à une extrémité et la fumée s’en trouvait aspirée à l’autre. Le mélange possédait, dit-on, des vertus comparables à celles de l’opium.
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