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Jean-Georges Scholtus, maître menuisier et tailleur d'images (1680 ?- 1754)
Broché / 184 pages / édition de 2002
langue(s) : français
éditeur : Musée en Piconrue
dimensions : 297 (h) x 210 (l) x 15 (ép) mm
poids : 830 grammes
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Jean-Georges Scholtus, maître menuisier et tailleur d'images, ainsi s'expriment les archives de l'époque, honorant ainsi le sculpteur et. à la fois, délivrant à ce terme de menuisier toutes ses lettres de noblesse.

Dans le Bastogne de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, quelle conjoncture a pu favoriser l'éclosion d'ateliers de sculpture aussi féconds? Les Toussaint. Scholtus. Mercenier. maîtres sculpteurs bastognards. leurs apprentis et ouvriers, les décorateurs, artisans et artistes y ont développé leur talent dans les sillages post-tridentins.

Un nouvel art se presse au service du culte, le baroque, celui des maîtres reconnus, celui attachant de nos ateliers régionaux.

Sont-ils porteurs d'un message ou simplement chantres et artisans d'une mode esthétique de l'époque?

Encore faut-il que la vision religieuse du tailleur d'images réponde à l'attente et au choix des fidèles de toute une région, cette haute Ardenne dont il meuble tant d'églises! Ou n'est-ce pas plutôt l'inverse. Les paroisses ne commandent-elles pas leurs meubles et images à l'atelier le plus □roche, le plus actif, ... le moins cher?

Les trinitaires, les récollets, les jésuites, le clergé séculier avec ses églises paroissiales et ses nombreuses chapelles multiplient les chantiers pour les menuisiers et sculpteurs
de Bastogne. C'est dans cette attirante fourmilière religieuse. commanditaire d'œuvres de dévotion, que Jean-Georges Scholtus œuvre, se marie et s'installe, étendant bientôt sa clientèle.

D'où vient-il? Où a-t-il débuté et poursuivi son apprentissage? Est-il tout simplement né dans le duché même de Luxembourg ou s'apparente-t-il à ces immigrés, nombreux à cette époque, à venir dans nos régions de leur lointain Tyrol où la tradition du métier était, et est encore, si vivace?

Quelles influences a-t-il subies? Influence liégeoise, germanique ou autre, ou bien toutes à la fois? Sur ce point -ascendances, fascinations, séductions, écoles -, les auteurs de cet album risquent parfois de diverger. Leurs contradictions esthétisantes ne sont qu'apparentes: tous ne font que questionner l'histoire, tentent de la reconstituer et. en clin d'œil, de la rêver.

Seules les archives qui nous livrent les comptes des fournitures et main-d’œuvre des commandites relèvent de l'ordre objectif du savoir. Nombre de ces documents malheureusement se sont perdus. Le sont-ils à jamais? Certains sont préservés et même recelés chez des particuliers, d'autres sont en attente de dépouillement. Il est regrettable que les chercheurs se butent parfois à de la rétention d'informations ou d’archives comme si les sources historiques communautaires relevaient de l'héritage privé jalousement [...]
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