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Bicentenaire de l'Eglise Saint-Pierre à Uccle, 1782 - 1982. Catalogue de l'exposition
Broché / 426 pages / édition de 1982
langue(s) : français
dimensions : 210 (h) x 150 (l) x 6 (ép) mm
poids : 152 grammes
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Les premières mentions du nom d'Uccle ont trait à l'histoire du sanctuaire. La plus ancienne serait un acte de 1105, par lequel l'évêque de Cambrai cède à l'abbaye d'Affligem une paroisse réunissant Forest et Uccle. Quelques années plus tard, Affligem transmet a son tour son patronat à une communauté de bénédictines installées depuis peu à Forest. Depuis lors, et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, UccIe dépend sur le plan religieux du prieuré, puis de l'abbaye, de Forest.

L'entité primitive de Forest-Uccle se scinde dans le courant du XlTême siècle et Uccle forme alors une paroisse s'étendant sur le territoire des communes actuelles d'Uccle et de Drogenbos, sans oublier le hameau de Boendael. L'ensemble est vaste, trop vaste même pour les paroissiens habitant les hameaux éloignés, mais au cours du Moyen-Age s'édifient de nombreuses chapelles, le plus souvent a l'initiative des seigneurs locaux : Stalle, Carloo, Calevoet, Boondael et Drogenbos. En outre, des ermites s'installent dans le vallon de Boetendael ; en 1467, Isabelle de Portugal, veuve de Philippe le Bon y institue un couvent assigné aux Frères mineurs de Saint-François, ceux-ci deviennent rapidement de précieux collaborateurs du clergé d'Uccle.
La situation reste inchangée jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, lorsque l'administration française met fin à l'Ancien Régime.

L'abbaye de Forest et le couvent de Boetendael sont supprimés ; plus tard, le Concordat réorganise les institutions religieuses du pays.
De plus, l'augmentation de la population entraîne, durant les XIXème et XXème siècles,la création de nombreuses nouvelles paroisses. La première à s'ériger à Uccle est celle de Saint-Job (Carloo), en 1837.

Le territoire administré par l'église Saint-Pierre se réduit alors progressivement au centre de la commune. Le sanctuaire reste toutefois à la tête du doyenné d'Uccle dont les limites actuelles correspondent à peu près à celles de la commune ; ce doyenné créé suite au Concordat (1801) ne porte le nom d'Uccle que depuis 1837, mais sous l'Ancien Régime déjà les curés d'Uccle exerçaient une autorité similaire à celle des doyens sur de nombreuses paroisses du Sud et de l'Est de Bruxelles.

Il existe aujourd'hui une certaine concordance entre limites administratives et limites religieuses mais sous l'Ancien Régime la situation se présentait fort différemment.

Uccle était alors divisé en un village ducal, dépendant directement des ducs de Brabant et de leurs successeurs, et de nombreuses seigneuries locales. Parmi elles, citons Carloo et Stalle qui, au XVIlIème siècle, se partageaient avec le village ducal le territoire actuel d'Uccle. Ces divisions, souvent complexes, disparurent à la création de la commune en 1795.
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