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Albert Dasnoy : le plaisir de peindre et le tourment d'écrire
Relié / 176 pages / édition de 1981
langue(s) : français
dimensions : 305 (h) x 246 (l) x 20 (ép) mm
poids : 1235 grammes
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Un conte d'Albert Dasnoy oppose la vie efficace, le sérieux de
l'existence à la flânerie contemplative, au plaisir de voir, de savourer les choses, de perdre son temps pour le retrouver dans les découvertes du regard ou la pensée méditative; or, bien malgré lui. son enfance et sa jeunesse furent dévouées à l'esprit de sérieux. Septième fils de Joseph Dasnoy. il était bien en peine d'imiter l'application de ses aînés et de se conformer aux exigences paternelles. Tout, jusqu'aux promenades en forêt, où il se voyait obligé de suivre les larges enjambées des grands, lui était à charge, parce que tout était imprégné d'un esprit sévère où l'imagination et la rêverie n'avaient pas de place. En 1914, le déménagement de la famille, de Louvain à Bruxelles, apporte quelques changements. La maison n'est pas moins austère, mais le jeune homme sera autorisé'à s'inscrire au cours de peinture d'Herman Richir; en outre, il obtient de passer en gréco-latine. Son père, en effet, le jugeant sur son comportement à l'école primaire, l'estimait mauvais écolier et l'avait inscrit d'autorité en section moderne. Pour rattraper le temps perdu, il fallut donc, pendant les vacances, prendre des leçons de latin. Ce fut l'enchantement; l'obligation d'aller vite, de passer presque tout de suite à la lecture de textes, donnait à la langue latine un intérêt particulier. Les textes eux-mêmes émerveillèrent l'adolescent, pour qui le rythme scolaire était fastidieux. Cet enchantement s'évanouit lorsqu'il lui fallut reprendre, à la rentrée, le piétinement de la classe. Il garda cependant, de cette découverte de l'antiquité, un goût très vif pour les lettres classiques.

La peinture aurait pu être un passe-temps, un plaisir d'amateur. C'est sans doute ce que pensait Joseph Dasnoy, qui espérait voir son fils faire carrière dans l'administration. En fait, ses études classiques terminées, Albert Dasnoy devint fonctionnaire. La peinture, cependant, l'emporta; au bout de quelques années, il put quitter l'Enregistrement. En même temps, il avait commencé aussi à écrire des articles de critique pour «Le rouge et le noir».
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