Les pages qui suivent ont été écourtées, aménagées et corrigées, il était effectivement impossible de transcrire dans ce livre, une traduction phonétique des longues heures d'interview que j'ai eues avec Léon Degrelle. Il a bien fallu aménager et auto-censurer, certains propos par trop dérisoires et — souvent — pour ne pas réveiller des rancunes sommeillantes (grand bien leur fasse !) et les querelles passées.

Qu'une chose soit claire. Cette année j'aurai 33 ans, pour moi, Degrelle et 'tout ça' c'est de l'histoire; j'avais huit ans à peine à la chute du troisième reich.

Qu'un Robert Debbaudt, nostalgique du nazisme, qu'un Hubert Halin, nostalgique de la répression qu'un Nuyts dit ,Pallieterke', nostalgique de l'amnistie, trois frères ennemis réunis dans la persécution, qui elle, est de tous les temps, y trouvent leur moisson de contre-vérités et semi-preuves et puissent l'exploiter financièrement — car le bon sens m'empêche d'écrire .politiquement' — cela me fera un plaisir immense. Je n'aurais sans eux jamais osé mentalement sous-titré cet interview-bouquin 'Les cocus magnifiques'.