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Naître autrefois: Rites et folklore de la naissance en Ardenne et Luxembourg
par Collectif
Broché / 280 pages / édition de 1993
langue(s) : français
éditeur : Musée en Piconrue
dimensions : 296 (h) x 208 (l) x 22 (ép) mm
poids : 1205 grammes
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« Naître autrefois en Ardenne et au Pays de Luxembourg ». Comment, avant l'ère de la médecine prénatale et des maternités, les femmes se préparaient-elles à accoucher, comment et avec qui mettaient-elles au monde, comment l'enfant était-il accueilli puis éduqué dans ses premières années? Sujet riche, trop riche sans doute pour nos capacités et nos moyens ; nous avons donc dû nous limiter et laisser dans l'ombre, tout en les suggérant, certains aspects qui eussent exigé, ou du moins mérité, de plus amples développements. Comment l'homme et la femme ont-ils vécu intimement conception, attente et éducation? Autant de dimensions, et combien d'autres, qui n'ont pu être abordées dans ce cadre volontairement limité. Nous avons privilégié bien sûr, comme angle d'attaque, le point de vue de l'ethnologue mais en nous gardant de répéter, du moins systématiquement, ce qui, à maints endroits, avait déjà été réalisé avant nous sur le même sujet et dans la même perspective. L'originalité principale de notre démarche a été de recueillir la matière première de nos études et de notre exposition, en organisant - et c'est une première pour le Musée en Picon-rue - des enquêtes ethnographiques sur le terrain.

Nos enquêteurs ont ainsi interviewé d'anciennes sages-femmes et des médecins de campagne qui pratiquèrent dans la première moite de ce siècle, en Ardenne, en Gaume, en Famenne et dans le pays d'Arlon. Ils nous ont fourni des témoignages précieux, de première main, qui, croyons-nous, garantissent à notre travail de recherches toute l'authenticité souhaitée.

Nous avons ainsi pu apporter une contribution luxembourgeoise aux grandes enquêtes ethnographiques déjà menées ailleurs, sur la naissance. Nous croyons ainsi avoir, sinon comblé une lacune, du moins collaboré au maintien de notre mémoire collective.

D'autre part, nous nous sommes attachés la collaboration de chercheurs grand-ducaux, spécialistes de l'histoire et du folklore dans leur pays, ce qui a élargi considérablement notre champ d'investigation géographique. C'est un premier chaînon dans une perspective de collaborations plus étroites entre régions séparées par les hasards de l'Histoire, mais unies par des traditions et sensibilités communes.

Une autre originalité s'inscrit dans notre démarche : nous avons voulu évoquer les différentes étapes du cycle humain de la naissance (grossesse, accouchement, baptême, purification de la mère, premiers pas de l'enfant...) en mettant ces étapes en parallèle avec la Nativité et l'Enfance du Christ. Nous avons illustré ce parallélisme en puisant dans le trésor d'art de nos églises où le thème de la Nativité et de l'Enfance de Jésus est évidemment très présent. Ainsi nous sommes restés fidèles à notre souci de mettre en valeur le patrimoine d'art religieux luxembourgeois en lui donnant vie et raison d'être, dans le cadre humain pour lequel il a été créé.

Dans le choix des œuvres du patrimoine religieux de nos églises, la tentation eût été de présenter un grand nombre de Vierges à l'Enfant ou de Nativités. Tel n'était pas le but poursuivi, qui fera l'objet d'une autre exposition.

Enfin, des spécialistes se sont employés à étudier et à décrire les rites liturgiques et la façon dont l'Eglise accueille le nouveau-né. Mais nous ne nous sommes pas limités aux seules traditions chrétiennes, certes majoritaires dans nos régions ; les rites pratiqués par la communauté juive d'Arlon ont également été pris en compte dans nos recherches et notre exposition ; il s'agit là aussi d'un début de collaboration que nous souhaitons développer.

Notre publication, en parallèle avec l'exposition, a exigé un long travail de recherches de documents, d'iconographie et de prises de photos. Nous avons été aidés par de nombreux collaborateurs à différents niveaux. Nous leur devons un merci particulier: le département culturel du Crédit Communal de Belgique qui a toujours soutenu nos efforts et nous a encouragés depuis la création de notre musée, de même que l'Administration du Patrimoine culturel de la Communauté française, la Commune de Bastogne qui a consenti un ...
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