Quand une paroisse fête ses 100 ans d'existence, comme c'est le cas de la nôtre en 2006, le temps est venu d'en écrire l'histoire.

La mémoire orale des premières années commence à faire défaut et très vite des pans entiers d'histoire disparaîtraient si l'on ne prenait pas la peine de consigner par écrit la mémoire collective.

L'histoire locale a ceci d'attachant: c'est qu'elle évoque des personnes, des lieux, des événements qui nous sont proches et qui nous parlent parfois plus que ceux de la Grande Histoire parce que nous les avons vécus nous-mêmes, ou parce qu'ils ont été vécus par notre famille, nos amis...

De tous temps, certaines personnes ont pris conscience de la nécessité de garder une trace écrite de faits historiques en se disant que plus tard la relation de ceux-ci rendrait service aux historiens. Je tiens particulièrement à rendre hommage à ces personnes car sans elles, il n'y a pas d'histoire et un archiviste serait fort démuni.

A ma connaissance, la première personne qui ait eu le souci de prendre des notes relatives à l'histoire de notre paroisse est Monsieur Albert Mebis qui, dès les années 1960, a notamment fait un travail remarquable de recherches relatives notamment aux limites territoriales de la paroisse ainsi qu'aux Morts pour la Patrie des deux guerres mondiales.

Monsieur Fernand Tonglet avait rédigé un article relatif à l'histoire de la paroisse, publié en 1981 dans le journal paroissial «Dimanche», à l'occasion du 75eme anniversaire de la fondation de la paroisse et des 20 ans de pastorat de l'abbé Robert Van Herck.

Ensuite, je relève les articles écrits dans le journal paroissial «Dimanche», par Monsieur Pierre Détienne1 à l'occasion du 80eme anniversaire de la Paroisse, et celui écrit par Monsieur Paul-Emmanuel Biron, à l'occasion des 100 ans de la paroisse et publié en mai 2006.

Je tiens également à rendre un hommage particulier à mon prédécesseur immédiat, Monsieur Paul De Coster2 qui, avec l'aide de sa fille Anne-Marie, s'était attelé à la tâche fastidieuse de mettre en ordre des archives qui n'avaient jamais été classées de manière systématique.

Enfin, je ne saurais passer sous silence Monsieur Louis Schreyers, qui dans ses premières années fut paroissien de Saint-Julien avant d'aller habiter sur le territoire de Notre-Dame du Blankedelle. C'est toujours un plaisir de le rencontrer pour discuter d'un sujet historique relatif à Auderghem. Avec beaucoup d'amabilité, il m'a fait profiter de son savoir et a mis à ma disposition des documents concernant la paroisse.

Le présent ouvrage doit aussi beaucoup à des paroissiens qui ont pris la peine d'écrire l'histoire du mouvement paroissial au sein duquel ils sont actifs, qu'ils en soient tous remerciés.